Natalya Himura

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________ARTICLES________ › --> Poèmes

Petits écris ridicules, vers douteux et compositions enfantines: ne soyez point trop prompts à juger les poèmes d'une jeune fille qui aime rêver! (d'autant que beaucoup datent vraiment! ^^')

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La Morte amoureuse

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Depuis Octobre je suis morte un peu chaque jour...

La douleur a été telle que j'en ai été malade, malade au point de perdre 5kg en une semaine, au point d'arrêter de travailler, au point de m'alarmer réellement sur cette dépression impossible à gérer en même temps que la rentrée.

Et puis c'est passé. Passé, ou presque. Noël est arrivé, avec ses joies, ses désespoirs. Le froid m'a envahie, comme pour mieux me rappeler ces dernières années.

Et puis c'est revenu. La culpabilité pour l'un, la véritable douleur pour l'autre. Ces années perdues, ou presque. Ces années à se prendre des coups, à se chercher, à se perdre...

Enfin c'est passé, en partie. Le temps effacera tout, mais le temps est relatif. Cette année est passée comme une flèche bien pointue. Elle m'a déchiré les sens, elle m'a entraînée dans quelques bas fonds, là où les fantômes des abysses tentent de retenir les âmes en peine. Mais j'en ai réchappé.

Parfois j'y songe encore. La peur me tient le coeur.

Incapable d'aimer. Pour l'instant. Impossible d'oublier. Encore. Mais le temps vainc tout.

Et ce grand projet sur lequel je jette mes espoirs... Je prie.

Je prie pour oublier. Je prie pour aimer. Je prie pour les miens. Je prie pour les tiens.

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Et ce soleil qui vient me saluer entre les nuages. Héphaïstos, Arès ou Helios, qu'importe ton nom, je t'aimerai peut-être.

Et je pleure. Cette nudité solitaire. Et je prie. Cette folie éphémère.

Je crois. Cette reconstruction, j'y crois.

Les yeux, le coeur, l'âme... Gonflés de piété et de tristesse. Emplis de courage et de détresse. Finiront par t'appartenir Ô toi, entité inconnue.

Espoir.

Retour intérieur, liberté nouvelle

[image: William-Adolphe Bouguereau]
Amour, Amour, où es-tu passé?
Amour, Amour, oui tu m'as laissée:
Parti, envolé, disparu, emporté
Loin de moi, loin de nous,
Loin de toi, loin de tout,
Parti, soufflé, foutu, tué.
Amour, Amour, tu m'as fuie,
Amour, Amour, pour la vie,
Loin, retour impossible,
Loin, retraite paisible:
Parti souffler,
Parti oublier,
Parti aimer
La solitude éternelle,
L'absolution charnelle.
Parti demeurer
Dans un havre blême,
A Avalon même,
Cueillir d'autres pommes,
Interdites aux Hommes,
A l'arbre qui sème
La connaissance suprême
Au sein des fous ouvriers
Des plus grandes contrées.
Amour, Amour, tu me laisses stérile
Au milieux de maints et maints périls,
Mais je te connais
Et aucun pleur,
Aucun couplet,
Ne vaux ton coeur
Empli de gloire,
Empli d'espoir,
Généreux en ton temps,
Heureux en ton sang.
Reviens-moi !
Reviens-toi !
Briller avec éclat,
Resplendissant état,
Armure dorée des beautés
Où oncques Pénélope oncques Psychée
Ne trouvent reflet plus vif,
Ni plus de force, ni plus d'honneur,
A ressusciter âmes et coeurs.
Par ta flèche en bois d'if,
Rouvrir plaie
Devoir t'es fait.
En mon être retourne donner vie,
A mon âme redonner envie,
En mon coeur insinuer l’élan
Nécessaire aux sentiments.
Amour, Amour, je t'entends,
Amour, Amour, il est temps:
Reviens-moi !
Reviens-toi !
Près du souffle, en l'essence,
Près du corps, pour les sens,
Retourne en ton heureux séjour
Dans ta chambre de velours,
Redonne-moi confiance,
Recharge ma conscience:
Aide-moi, aime-moi,
Fais-moi aimer,
Aimer de toi,
Aide-toi, aime-toi,
Fais-toi aimer,
Aimer de moi,
En un échange
Où rien ne change,
Si ce n'est ce baiser,
Artisan abyssal
De la destinée.
Ô animal !
Puissé-je enfin t'éprouver
A nouveau contempler
Ta splendeur insolente
Sans tes rêves qui me hantent
Reviens-moi !
Reviens-toi !
Je t'aime sans limite:
Aimer aimer au bout du monde,
Aimer aimer toujours plus vite,
Amour telle une onde,
Je t'aime sans frontière:
Bonjour demain, adieu hier !
Je t'ai repoussé longtemps
Aujourd'hui je t'attends.

Renaissance originelle

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08/11/12

Carpe Diem

Petit florilège de poèmes au sujet du Carpe Diem... ;) La mise en page de ce site ne me permet pas de garder la composition telle qu'elle devrait être... bouche.bmp

Saisir l’instant Saisir l’instant tel une fleur Qu’on insère entre deux feuillets Et rien n’existe avant après Dans la suite infinie des heures. Saisir l’instant. Saisir l’instant. S’y réfugier. Et s’en repaître. En rêver. À cette épave s’accrocher. Le mettre à l’éternel présent. Saisir l’instant. Saisir l’instant. Construire un monde. Se répéter que lui seul compte Et que le reste est complément. S’en nourrir inlassablement. Saisir l’instant. Saisir l’instant tel un bouquet Et de sa fraîcheur s’imprégner. Et de ses couleurs se gaver. Ah ! combien riche alors j’étais ! Saisir l’instant. Saisir l’instant à peine né Et le bercer comme un enfant. A quel moment ai-je cessé ? Pourquoi ne puis-je… ?

--> Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981 Poème classé dans Beauté, Carpe diem, Esther Granek, Le temps qui passe.

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Jeunesse Défais tes doigts nouant tes mains. Défais ton air un peu chagrin. Défais ce front buté, têtu. Défais tes réflexions pointues. Vingt ans c’est bien dur à porter ! Défais, défais. Sois la rosée. Sois gai matin au ciel de mai ! Défais… Te torturant d’ombres subtiles qu’en toi tu multiplies par mille, tu es ton centre, ton débat, mal dans ta peau. Ah ! pauvre état ! Vingt ans c’est bien dur à porter ! Défais, défais. Sois la rosée. Sois gai matin au ciel de mai ! Défais… Car au supplice en toi tout vire. Tu n’es zéro !… Ni point de mire !… Et pourtant, t’inventant ces pôles, tu te détestes en chaque rôle. Vingt ans c’est bien dur à porter ! Défais, défais. Sois la rosée. Sois gai matin au ciel de mai ! Défais… Qu’au fond de toi rien ne se brise ! Tes heures claires sont pages grises. Printemps morts ne renaissent pas. Défais ta barrière à la joie. Vingt ans c’est bien dur à porter… Défais… Défais… Sois la rosée…

-->; Esther Granek, De la pensée aux mots, 1997

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Le ballet des heures Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu’à l’amour. Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure, Qu’au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l’heure qui s’en va. Vous trouverez toujours, depuis l’heure première Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l’ombre des bois. Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l’oubli du passé. Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie ! L’amour c’est l’immortalité !

--> Gérard de Nerval

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L’olive

IV

Si notre vie est moins qu’une journée En l’éternel, si l’an qui fait le tour Chasse nos jours sans espoir de retour, Si périssable est toute chose née, Que songes tu, mon âme emprisonnée ? Pourquoi te plaît l’obscur de notre jour, Si pour voler en un plus clair séjour, Tu as au dos l’aile bien empennée ? Là, est le bien que tout esprit désire, Là, le repos où tout le monde aspire, Là, est l’amour, là, le plaisir encore. Là, ô mon âme, au plus haut ciel guidée, Tu y pourras reconnaître l’Idée De la beauté, qu’en ce monde j’adore.

--> Joachim Du Bellay

--> Beaucoup d'autres poèmes sur le sujet: Poetica.fr

Amour désir

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Ryme 20

Sais-tu pourquoi de te voir j'eus envie ?

C'est pour aider à l'ouvrier, qui cessa,

Lors qu'assembla en me donnant la vie,

Les différents, ou après me laissa.

Car m'ébauchant Nature s'efforça

D'entendre et voir pour nouvelle ordonnance

Ton haut savoir, qui m'accroît l'espérance

Des Cieux promise, ainsi que je me fonde,

Qui me feras avoir la connaissance

De ton esprit, qui ébahit le Monde.

Ryme 28

Soit que par égale puissance

L'affection et le désir

Débattent de la jouissance

Du bien dont se veulent saisir :

Si vous voulez leur droit choisir,

Vous trouverez sans fiction,

Que le désir en tout plaisir

Suivra toujours l'affection.

--> Pernette le Guillet, Rymes

Blason

Le blason est un court poème qui loue une partie du corps humain, en général ce sont des hommes qui louent les beautés d'une femmes. Depuis les yeux jusqu'aux seins en passant par la bouche, magnifiques souvent érotiques, les blasons nous viennent du Moyen-Age et continuent de nous délivrer leur poésie.

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A deux beaux yeux

Vous avez un regard singulier et charmant ; Comme la lune au fond du lac qui la reflète, Votre prunelle, où brille une humide paillette, Au coin de vos doux yeux roule languissamment ;

Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; Ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite, Et vos grands cils émus, de leur aile inquiète, Ne voilent qu’à demi leur vif rayonnement.

Mille petits amours, à leur miroir de flamme, Se viennent regarder et s’y trouvent plus beaux, Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux.

Ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre âme, Comme une fleur céleste au calice idéal Que l’on apercevrait à travers un cristal.

--> Théophile Gautier, La comédie de la mort

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La courbe de tes yeux...

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.

--> Paul Eluard (1895-1952), extrait de Capitale de la douleur.

Amour moucheron

Poème cri du coeur au sujet des insectes et des petites bêtes anéanties par les pas de l'homme. Réflexion sur la solitude, l'envie d'inconscience et le besoin de paix intérieure, cet article est décalé et étrange car ma pensée l'était aussi au moment où je l'ai écrit. Mais comme je veux être transparente, je ne rejette aucun de mes écrits et je souhaite faire partager tout mes coups de tête.

Je ne m'attendrai jamais à ce que quelqu'un comprenne le fond de ma pensée dans ce poème maladroit, il y a trop de brouillard pour que l'on y trouve réellement les solution aux phrases alambiquées, mais rien de grave, rien de dangereux y dort malgré ce que l'on pourrait en déduire...

Je vous laisse tenter de déchiffrer ce que mon âme a laissé sur le papier...une énigme du soir, une énigme du coeur...
********************************************************

La mort côtoie la vie
La vie côtoie la mort
Je le vois ce jour-ci
Et demain et encore

Soupir d'aujourd'hui, silence de demain,
Belle flamme vacillante, lumière sphérique,
Cyclone de la nuit, prestance du matin,
Pauvre âme chancelante, ère dramatique...

Comme je vous envie, éternels moucherons,
Myriade pétillante aux ailes de sucre,
De fondre dans l'ombre, épargnés du mouron,
Sans soucis aucun, sans stupre, sans lucre

Sans soucis aucun de badinage futiles
Sans rage, sans amour, sentiments débiles,
Sans devoir, sans jugement, sans viles idées
Sans soucis aucun de cette vérité

Inconscientes consciences, belle inconscience,
Moustiques qui virevoltent par dessus la boue
Et tranquillement nous volez notre essence
Je voudrais, comme vous, voler par dessus tout

Écrasés par le pied, détruits par la main
Oubliés si vite, petits corps démolis
Perdus à jamais, effacés comme un rien
Passants des airs, beaux pilotes, anéantis

Comme je l'envie, cette éphémère survie!
Comme j'aimerai planer et vite m'éteindre
A votre image, délaissée et repoussée,
Pour partir ailleurs, vivre une autre vie...

Papillons aux ailes déchirées par la rue
Volatiles aux ventres ouverts par la route
Fourmis aux gentils corps noyés par la flaque
Je vous plains vraiment et je vous regrette

Car je ne peux vous soustraire à ma vue
Je vous observe et me remets en doute
Cela me donne une gigantesque claque
Qui me montre la douleur et m'y jette

Hélas pourtant, oui, je vous envie toujours
Parce que vous ne connaissez pas l'amour
Et vous profitez enfin de la vraie paix
Celle qui endort, qui soumet et nous effraie

Mais surtout, cette chance qui est vôtre
Réside dans l'inconscience de l'autre
Magnifique bénéfice, cruel sortilège
Qui vous délaisse et pourtant nous assiège

Quelle injustice d'avoir tant de pouvoir
Et d'en faire uniquement notre devoir
Tout en souffrant des stupides passions
Et des aléas « nécessaires » à ce don

Ô morts de mère Nature je vous pleure
Ma tristesse se décuple avec les heures
Je voudrais tellement vous donner ma vie
Plutôt que de vous trouver sur le parvis

*****************************************************

Misérable impression d'impuissance
Paradoxe de l'horrible conscience
J'abandonne ici mes espoirs tendres
J'ai juste le sentiment de me vendre

Même si je n'ai pas d'aile transparente
Me voilà qui fond dans l'abysse latente
De te voir m'oublier et me délaisser
Sans vergogne aucune m'abandonner

Toi qui me promettais de m'avoir le monde
Toi qui me voulais si forte et féconde
Tu bâtis déjà ton avenir solitaire
Tu vis sans moi et ne me fera pas mère

Assassin muet, tu voudrais omettre
Et par d'égoïstes calculs t'éloigner
Pour mieux t'amuser, enfant-maître,
Et me regarder en second métier

Superbes mensonges de dissimulation
Tu te perds dans tes belles ambitions
Tu fais parti de ceux qui éradiquent
Tout ces merveilleux moustiques

Reste seul, mais ne me néglige pas
Je voudrais déjà être si loin de toi
Après tout ces efforts me voir inutile
C'est comme être dans un désert, sur une île.

Je suis fatiguée d'essayer de parler
Fatiguée que tu recommences à chaque fois
Étouffée de chagrin par ta malhonnêteté
Épuisée de m'accrocher au couple pour toi

Mots complètement stériles et vains
Meurent dans ma bouche qui doucement s'éteint
Tu n'as cure de ma souffrance et de mon coeur
Tu n'as fait que multiplier mes pleurs

Insultes perverses, désintérêt total
Tu me désespère et me rends pâle
Incapable de beauté et indolent
Tu me ruines et me réduit à néant

Une fois de plus tu m'humilies
C'est une fois de trop cette fois-ci
Conscience inconsciente, je t'abandonne
Voilà l'heure maudite de te quitter qui sonne

Adieu naïves intentions, gentillesse: ceci était mon ultime faiblesse.

Ô morts de mère Nature je vous pleure
Ma tristesse se décuple avec les heures
Je voudrais tellement vous donner ma vie
Mais elle est, hélas je le crains, déjà partit.

[17/12/10]

Le Temps

Qui n'a jamais songé sérieusement au temps qui passe?
Qui n'a jamais pensé au temps perdu, au temps fini, au temps...simplement?


Le sablier est incassable
Et moi, las, de l'ineffable

Je tente de retenir la poussière dorée
De toutes ces longues et courtes belles années
Mais elle glisse derrière la paroi
Et s'éloigne toujours de moi
Le temps nous retient prisonniers
Pauvres et bien malheureux pionniers
Mais c'est à nous de le détruire
Ou de bien nous en servir
Vas! Passe donc ton chemin
Ce sablier, je le briserai demain


Prisonniers
Le futur nous poursuit toujours
Le présent nous trouve incapables de le vivre réellement détachés du temps
Et le futur nous est si incertain que les projets que nous faisons nous paraissent toujours défaillants.


A nous de jouir du temps comme nous le voulons et le pouvons.
A nous de choisir comment il nous plait de le dépenser.
A nous de décider de l'heure pour le quitter...

(
15 juin 2008)

Des chaînes

Des chaînes, toujours des chaînes
M
onde dur sujet de ma haine
Po
urquoi perturber la belle paix ?
P
ourquoi me blesser les poignets ?

L'at
tachement est un poison
Mais
tous subissons la passion
Et
pour les autres nous mourons
P
risonniers vraiment pour de bon

Le bel amour est nécessaire
A l'é
quilibre de la Terre
Il a
ide les pauvres qui errent
Et lie
les âmes solitaires

Mais
il pourrait être libre
San
s lourde corde qui vibre
Co
mme la soie douce fibre
Et l'e
au sacrée du grand Tibre

Ne
m'enchaînez surtout pas!
Je n
e mérite pas ça!
Fid
èle je ne serais pas
Si on me
retient le bras!

E
n cage mon coeur dépéri
Et ja
mais plus il ne sourit
Laissez-le voler sans souci
Et il restera votre ami

Des chaînes, toujours des cha
înes
Ne vous attirez pas ma haine
Ou je deviendrai votre peine
Un puissant poison dans vos veines
...

(
01 juin 2008)

Automne-La rentrée


Oui meurent meurent les feuilles
L'Automne apporte le deuil
Mais offre aussi les couleurs
A nos yeux et notre coeur

Aussi aimons-le vraiment
Avec son soleil fuyant
Et sa pluie ruisselante
Même lorsqu'il vente

Tourbillons et bruissements
Chansons et nouveau temps
Herbiers jamais terminés
Été un peu oublié

Rentrée sans doute dure
Mais où l'espoir perdure
Car annonce un départ nouveau
Joies et coups de couteaux

Vie douloureuse et terne
Malheurs avec grandes cernes
Mais aimables compagnies
Beaux lieux et nouveaux amis

Oui meurent meurent les feuilles
L'Automne apporte le deuil
Mais offre aussi des douceurs
A nos yeux et notre coeur

(10 juin 2008)

Ecole école

Ô Vie j'aimerais te sourire
M
ais les jours s'empirent
Et
quand je rentre de l'école
J
e ne suis que loque molle

Le
s livres pèsent dans mon sac
J
e rêve la nuit de mon bac
Et la fatigue s'accumule
Ils nous prennent pour des mules

Et toujours on nous assure
Q
ue le mieux est dans le futur
Q
uelle jolie mascarade!
Vous le savez camarades...

U
n système comptement con
on hait l'administration
Voi
là le superbe quotidien
De nos fringants lycéens

(
10 juin 2008)

Lourd pas de mon engeance


Quand je marche dans la rue
Sous mes pas craque la glace
Le regard un peu perdu
Qui suis-je ? Une menace

Jolis cristaux transparents
Sur le chemin que je prends
Vous écrase ma semelle
Pauvre nature si belle

J'aime voir les veines glacées
L'hiver sur les feuilles éplorées
Prêtes à recevoir du soleil
Ses chauds rayons couleur miel

Au printemps où sonne le glas
De la saison des grands froids
Les douces fleurs se réveillent
Mais c'est chaque fois pareil

Pétales pesant de rosée
Anéantis par enjambées
Abandonnés tout flétris
Aux insectes et à la pluie

Ô lourd pas de mon engeance
Tuer avec indifférence
Voilà tout ce que tu fais
Parfois même cela te plait

Magnificences éphémères
Je vous loues un culte sincère
Il faudrait vraiment que je puisse
Vous gardez au moins en esquisses

Ô lourd pas de mon engeance
Je pleure beaucoup quand je pense
Que l'homme ne sait que détruire
Et oubli de les secourir

Parfois j'aimerais être un des ces beaux insectes
Que l'on accable injustement d'insultes infectes
Pour courir dans cette mousse verte et tendre
Et l'admirer sans l'écraser ou la prendre

J'aimerais être à hauteur des petites tiges
Pour les escalader sans qu'elles ne s'affligent
Et atteindre cette eau de pluie cachée en haut
Sans qu'elle ne s'infiltre dans ma poreuse peau

Je jalouse peut-être le petit moustique
Qui volette partout librement et vous pique
Pour pomper votre sang heureux petit vampire
Et de votre substance vitale pouvoir jouir

Ô épouvantable et lourd pas de mon engeance
La nature réclame de longtemps vengeance
Écrase-la donc temps que tu peux pleinement
Mais n'oublies pas ceci dans ton esprit dément

L'ère des hommes est vouée à la torture et la mort
Après sa chute la vie continuera encore
La Terre périra sans laisser de souvenir
Ni de toi, ni de ton douloureux avenir

Alors petit pas ridicule à l'esprit géant
Utilise ta raison intelligemment
Et veille à sauvegarder la vie la plus petite
Comme si c'était à tes yeux une pépite

(10 juin 2008)

Poussière

Petit grain qui roule, roule
Embrasse le sol de ta forme,
Amour, jolie petite boule,
Pendant que les hommes dorment
Ou s'observent avec peine,
Tu évolues paillette d'or
Beauté au milieux de la haine.
Particule, Ô petit trésor
Qui brille près des fenêtre,
Volette et s'accumule,
Tournoie et joue pour paraitre
Aussi léger qu'une libellule...
Comme j'envie ta liberté !
Comme j'admire ton unité !
Je tends le bras pour te saisir
Mais toujours tu veux t'enfuir.
Vole, vole dans l'éther,
Animée et pourtant sans vie,
Vole, vole ma poussière,
Mon imagination tu ravies.


*******************

Qui n'a jamais arrêté son regard sur de la poussière, tourbillonnante, dorée, dans la lumière chaude du soleil qui tend prêt de la fenêtre ses longs doigts brillants, rayons révélateurs ? Qui n'a jamais tenté d'attraper un de ces petits grains léger qui animent l'air et lui donne cette atmosphère si chère ? Voilà, sans pour autant tomber dans l'excès (j'aime bien la propreté), j'adore la poussière et les rayons du soleil ^^

(14 juin 2008)