Petit grain qui roule, roule
Embrasse le sol de ta forme,
Amour, jolie petite boule,
Pendant que les hommes dorment
Ou s'observent avec peine,
Tu évolues paillette d'or
Beauté au milieux de la haine.
Particule, Ô petit trésor
Qui brille près des fenêtre,
Volette et s'accumule,
Tournoie et joue pour paraitre
Aussi léger qu'une libellule...
Comme j'envie ta liberté !
Comme j'admire ton unité !
Je tends le bras pour te saisir
Mais toujours tu veux t'enfuir.
Vole, vole dans l'éther,
Animée et pourtant sans vie,
Vole, vole ma poussière,
Mon imagination tu ravies.


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Qui n'a jamais arrêté son regard sur de la poussière, tourbillonnante, dorée, dans la lumière chaude du soleil qui tend prêt de la fenêtre ses longs doigts brillants, rayons révélateurs ? Qui n'a jamais tenté d'attraper un de ces petits grains léger qui animent l'air et lui donne cette atmosphère si chère ? Voilà, sans pour autant tomber dans l'excès (j'aime bien la propreté), j'adore la poussière et les rayons du soleil ^^

(14 juin 2008)