"Tous les jours nous en entendons parler ou nous en parlons."

Il est un sujet très récurrent dans les blogs, celui de la mort et du suicide.Sans_titre_23.bmp Qui n'a jamais pensé une fois dans sa vie qu'il fallait qu'il abrège cette dernière ? C'est un sentiment de mal-être tel qu'il s'empare de nous et nous fait penser à cette solution. Mais est-ce réellement une solution ? Bien des gens pensent que le suicide est une forme de lâcheté: on fuit les problèmes dont on ne trouve pas l'issue. D'autres, pensent que c'est parfois nécessaire et non débile...

"Une simple impulsion qui nous détruit"

Quelque soit votre avis sur la question, je viens vous prévenir: cette idée est souvent impulsive. S'il vous est arrivée d'y penser tellement fort que vous étiez prêt à y venir, vous savez de quoi je parle: une fois les émotions calmées et l'esprit de nouveau actif, vous vous dites "mon Dieu, qu'ais-je faillit faire ?". Cette impulsion est parfois très forte mais je vous en pris, réfléchissez à deux fois avant de faire le pas final, résistez à cette envie d'en finir !

"Un monde si petit à nos yeux mais si vaste en réalité"

Car si le monde autour de vous semble aller au plus mal, si vous ne trouvez de consolation en aucune des choses que d'habitude vous estimez tant, dites vous bien qu'il y a des millions de choses merveilleuses que vous n'avez pas encore vu, des millions de sentiments que vous n'avez pas encore éprouvé, des millions de raisons de vivre...

"Un appel, un cris du coeur et de l'esprit"

Il est vrai que souvent, nous en parlons comme d'une chose si courante qu'elle nous parait banale. Tellement de jeunes de nos jours sortent des phrases de suicidaires que nous n'y prêtons plus attention. C'est une erreur car tout ceux qui un jour ont des propos pareils y pensent plus fort qu'il n'en parlent. Ces petits appels anodins sont en réalité des gouttes qui s'échappent de leur coeur et de leur esprit dont la coque se brise. Souvent, un suicidaire en parlera de manière détaché pour ne pas faire peur à son entourage mais au fond de lui, il lance un appel à l'aide. Ecoutez les.

"L'indifférence, l'indignation, la culpabilité"

Lorsque quelqu'un passe à l'acte, la douleur fait place à l'indifférence, à l'indignation ou la culpabilité. Si le défunt était votre ami, vous pleurez sa disparition mais aussi de douleur morale: vous n'avez pas su l'aider, c'est en partie votre faute. Si le défunt vous était inconnu, vous y prêtez brièvement attention et l'oubliez en peu de temps: l'indifférence face à tant de banalité. Cependant, connu ou pas, le défunt peut provoquer chez vous l'indignation: cela ne se fait pas, il était égoïste, c'était un lâche.

"Qui sommes-nous ?"

Mais qui sommes-nous pour juger pareillement quelqu'un qui s'est supprimé ? Et si cela nous arrivait un jour ? Quelle fierté, quelle idée peut susciter chez nous pareil jugement ? Nous sommes humain. Nous avons des émotions mais aussi des sentiments. Nous avons la conscience et donc chacun un coffre dont nous sommes les seuls à détenir la clé. Croyez-vous cela facile de dialoguer avec nous-même ?

"Une corde peut servir à tant de choses..."

Quelle que soit la manière dont vous vous imaginez un jour vous supprimer, sachez que ce n'est pas la meilleure puisqu'il n'y en a aucune. Souffrir, ne pas souffrir ? Physique ou chimique ? Aucune n'est souhaitable par la dernière lueur d'espoir qui se cache en vous. Votre dernier espoir ? Mourir est votre dernier espoir ? Non, vous en avez toujours un autre seulement votre impulsion vous l'a caché le temps que vous agissiez...

"Résistez. Résistez à cette impulsion. Résistez car je vous aime et vous comprend ! Ho oui...je vous comprend."

(07 octobre 2007)